Fortis a de la chance

>> mardi, septembre 30, 2008

 
C'est le mois de la solidarité internationale

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Balade en Wallonie - Jour 2 - Hulsonniaux / Bouillon

>> mardi, septembre 23, 2008

Mardi matin, le temps est frais. J'ai bien dormi, mais j'ai peur de la journée qui arrive. Je n'ai rien prévu pour mon petit déjeuner et il va falloir trouver un endroit où ravitailler. Je me prépare un petit thé, je replie mes affaires et me remet en route pas trop motivé.
J'arrive après quelques kilomètres de grimpette au village de Feschaux (où contrairement au nom il ne fait pas chaud ;). J'apercois un petit café, je m'en approche, ils sont fermés hors saison... zut. Plus loin, un autre, mais il est fermé le mardi. En bas de la rue, il y a une boulangerie, je vais y acheter un pain au chocolat pour me donner du courage, mais malheureusement, eux aussi sont fermés. En fait, le mardi, personne ne travaille ici. Il y a une superette, trois cafés, boulangerie etc... mais ils ferment tous le mardi.
Je continue donc ma route le ventre vide et deux fois plus démotivé.
Évidemment, je me retrouve vite à bout de force, toutes ces côtes à affronter le ventre vide. Je décide de m'arrêter pour manger une barre chocolatée et un morceau de pain debout sur le bord de la route.
Toutes ces côtes incessantes m'épuisent. Je monte et juste après, ça redescent pour remonter encore une fois; à quoi bon? J'avance pas vite, mais j'avance bien. Je me fixe comme but Gedinne vers midi. Et comme récompense, j'irai manger un petit plat dans un resto, vu la matinée de merde que je me suis tapé, je mérite bien ça.
A un moment, alors que je suis une route sillonnant un bois, je me retrouve à quelques metres d'un superbe cerf. Ca a duré un très bref instant, mais je me suis senti revigoré suite à cette rencontre imprévue. Il a très vite disparu dans les bois, et c'est tant mieux pour lui, il faut qu'il apprenne à fuir afin d'éviter les balles des chasseurs qui commenceront leurs battues en octobre.
Finalement, j'arrive à Gedinne. C'est une vrai ville, il y a la poste, une librairie, des banques, même un magasin Oxfam. J'en profite pour envoyer quelques cartes postales, m'acheter un journal et quelques bonbons. Je trouve un petit restaurant qui a au menu du jour du boudin noir frais avec des croquettes fraiches et de la compote de pomme fraiche pour 10 euro. "On ne travaille que les produits frais" me précise le chef. C'est bizarre mais avec autant d'insistance sur la fraicheur, ça en devient inquiétant.
Le repas n'est pas très copieux, mais c'est bon. Le boudin frais est un peu froid mais je vais pas faire le difficile, j'ai faim. Dehors, il se met à pleuvoir. Je m'en fous pour le moment, j'ai prévu de ne repartir qu'à 14h mais j'espère que le temps s'éclaircira.

A 14h, comme prévu, je me remet en selle. le vélo est trempé, la selle, les poignées, mais il ne pleut plus c'est génial. Je me sens requinqué par ce repas et cette pause. Je reprend la route confiant et enthousiaste. Prêt à gravir des montagnes. Des montagnes, il va en être question cette après-midi, je vais les gravir, toutes, mais y étais-je préparé? La région de Bouillon est très vallonée, on passe sans arrêt de 100m à 400 voir 420 mètres d'altitude. Bien sur, ce ne sont pas des montagnes, mais quand je cumule les dénivelés, j'arrive à plus de 2600 mètres sur la journée.
Le point le plus mémorable est Rochehaut où j'avais prévu de dormir. On y a un superbe point de vue sur le village de Frahan. Cette ascension a été la plus douloureuse et la plus longue, mais elle vaut le coup d'œil. Il est environ 16h30, j'ai le temps d'aller acheter de quoi manger pour ce soir et continuer jusque Bouillon. J'aimerais bien garder une petite avance. Bouillon est à 16 kilomètres et d'après les courbes de niveau, ça descend et puis ça longe un cours d'eau, donc ça devrait être plat.
Je me lance donc vers Bouillon, et ça, franchement, j'aurais pas du ! D'abord ça descend, et j'aime de moins en moins ça. Arriver en bas, je dois encore me taper une côte de tous les diables. 300 m de dénivelé sur même pas deux kilomètres de distance. après ce dernier effort, une descente finale vers Bouillon et au panneau "Bienvenue à Bouillon" je jubile, heureux d'y arriver, mais mort de fatigue. En plus j'ai une frangale du tonerre et je dois trouver un camping.
En avancant encore vers le centre, je vois un panneau "Camping - caravaning interdits". Un habitant me le confirme un peu plus loin, il n'y a pas de camping à Bouillon, il faut monter. Moulin de la Falize à 3 kilomètres ou Corbion (j'en viens)! L'hôtel est hors de prix, 55 euro la chambre simple sans petit déjeuner.
Finalement j'opte pour le "Moulin de la Falize" qui semble être le plus proche. Perché au dessus de Bouillon, je dois encore affronter une côte de 18% et je peux me reposer. La soirée n'a pas été longue. Petite douche, souper rapide et petite visite sur l'ordinateur public pour recharger mes appareils. A 21h30 je suis couché mort de cette journée très "physique".

L'album photo
L'itinéraire des deux premiers jours

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Balade en Wallonie - Jour 1 - Hoegaarden / Hulsonniaux

>> lundi, septembre 22, 2008


J'ai quitté Hoegaarden lundi matin vers 7h30 en même temps que Valérie qui allait travailler. Les premiers kilomètres étaitent très banals car le paysage,et l'itinéraire étaient déjà connu. J'ai donc pris le Ravel qui devait me mener à Namur. Je l'ai déjà emprunté de nombreuses fois, mais je n'avais jamais dépassé Jodoigne. Le parcours est très calme. Quelques écoliers sur le chemin de l'école, quelques joggers et c'est tout. En quelques minutes, je suis à Jodoigne, et en moins de deux heures je suis à Namur.
Psychologiquement, c'est plutôt ici que commence mon voyage. Je ne suis jamais venu à vélo jusqu'ici,et je quitte la voie rectiligne et confinée du Ravel.
Je dois à présent un peu tirer mon plan pour rejoindre la suite du Ravel le long de la Meuse. Il y a des travaux sur le Ravel à Namur, et le MET s'est contenté de mettre des panneaux "Déviation Ravel" avec des flèches pointant dans les deux directions. Ils ne mentionnent pas pour quel Ravel s'appliquent les flèches (car il y en a plusieurs qui se croisent à Namur).
J'essaye donc de m'orienter et trouver mon chemin. A un moment je crois être sorti d'affaire et apprend in-extrémis que le canal que je m'apprête à suivre est la Sambre qui me mènerait à Charleroi et non la Meuse qui doit me m'amener à Dinant. Je repars donc en arrière à la recherche de la Meuse. Une demi heure plus tard, je retrouve mon chemin et peut enfin poursuivre mon trajet. J'ai perdu environ une bonne heure et fait 15 kilomètres inutiles.
La route vers Dinant est toute plate, ça roule bien et est presque tout le temps en site propre.
Le long de la Meuse, j'en profite pour manger un bout. Une boite de thon, du pain et des raisins secs. Je reprend la route très rapidement afin de ne pas perdre trop de temps.
C'est une fois arrivé à Dinant que le relief fait son apparition. Petit à petit, le dénivelé positif s'accumule. C'est encore relativement soft, les côtes ne sont pas trop longues, mais il y en a de plus en plus.
Je trouve un camping vers 17h30. Il est situé le long de la Lesse, le prix est démocratique (6 €) et l'emplacement semble très calme. J'y installe donc ma tente.


Vers 18h, je suis installé et peut aller en toute quiétude prendre une douche et profiter de ma soirée. Mon souper est très basique; un morceau de pain, un blanc de poulet et de la soupe.
Pendant mon repas, je m'aperçois que des trains de marchandises passent de l'autre côté de la Lesse. Ce coin tranquille n'est pas si calme qu'il n'y parait. Pour me consoller, quatre canards viennent me tenir compagnie pendant mon repas, et c'est de bon coeur que je leur donne quelques morceaux  de pain.         
Je passe le restant de la soirée avec les propriétaires du camping, on papote, je rédige rapidement le récit de la journée, je consulte l'itinéraire parcouru et me prépare pour demain. A ce que je vois, il va y avoir de plus en plus de dénivelé. D'après le gérant, ça va être dur jusque Gedinne, après ce sera plus calme jusque Bouillon.
J'ai aujourd'hui environ 25 kilomètres d'avance sur mon planning, si demain je dors à Bouillon, j'en aurai encore 13 d'avance.
Je vais me coucher vers 22h. La nuit est froide, mais mon sac de couchage est très efficace. Le nouveau matelas est beaucoup plus confortable que celui que j'avais en Espagne, et je passe une très bonne nuit, malgré les quelques trains qui passent.

L'album photo
L'itinéraire des deux premiers jours

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Vacances

>> dimanche, septembre 21, 2008

Demain matin, je pars pour un voyage de 5 jours à vélo.
Je resterai en Belgique et suivrai les itinéraires Rando-Vélo. Ils ont mis en place plusieurs routes balisées permettant de traversser la Wallonie dans tous les sens.
Pour mon voyage, j'ai choisis le RV2 (Hoegaarden - Bouillon), le RV7 (Bouillon - St. Vith) que je quitterai à Liège et un morceau du RV8 de Liège à Namur. Environ 460 kilomètres.
J'ai choisis la belgique un peu par facilité; pour ne pas devoir perdre du temps en avions et trains, mais aussi parce que les conditions climatiques en septembre sont assez rudes sans être extrêmes. Il fait 3° la nuit, ça me permettra de tester mon sac de couchage.

D'ici quelques jours, de nouvelles photos seront publiées.

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