Vu du Ciel La biodiversité (2)

>> vendredi, novembre 10, 2006

Voici le seconde partie.
Première partie, voir ci-dessous

Read more...

Vu du Ciel La biodiversité (1)

Voici la vidéo dont je parlais il y a quelques jours.

Read more...

Dernier mot

>> mercredi, novembre 01, 2006

Je sais, je deviens lourd... mais un dernier lien très intéressant: Please, prenez 15 minutes pour faire ce test, il vous aidera a voir ce que vous individuellement vous pouvez faire pour la planète.

http://www.footprint-wwf.be/

Read more...

Membre WWF

Il est facile et pas cher de devenir membre de WWF: Cliquez ici

Pour vous en convaincre, consultez cette page, portez une attention particulière au tableau "Evolution des populations de certains grands mammifères entre 1959 et 2003"

Quand je suis né, il y avait presque 30000 hippopotames dans le parc national de Virunga, il en reste moins de 890 !
Le monde à bien besoin de nous !

Read more...

1/8 - 1/4 et 1/3

Une race sur 4 des mamifères est en voie d'extinction, une race sur trois de poissons et une race sur huit d'oiseaux.
Je trouve ça énorme. J'ai apris ça durant l'émission "Vu du ciel" diffusée sur France 2 hier soir (31/10/2006).
Cette émission est très bien réalisée et très intéressante.
Quelques autres choses intéressantes qui y étaient expliquées:

  • Les braconniers qui tuent des hippopotames pour leur ivoire font disparaitre aussi des poissons. Ces poissons disparaissent car ils se nourissent des excrémants que les hippos libèrent dans l'eau. Pour les pêcheurs locaux qui il y a à peine vingt ans pêchaient des poissons par miliers, à présent ils rentrent avec dix ou vingt poissons.
  • Les déchêts chimiques que nos entreprises libèrent dans l'eau se retrouve entre autres dans les cordons ombédicaux des foetus inuits. Les déchèts sont absorbés par les krills qui sont mangés par les phoques, qui sont mangés par les "derniers" ours polaires qui sont chassés par des inuits.
  • En Tazmanie, une entreprise fait de la déforestation de l'extrême. Ils brûlent de gigantesques portions de forêts avec un dérivé de napalm. Ce ne laisse aucune chance de survie à de nombreux animaux.
Je me rend compte que peut-être que dans 10 ou 20 ans, les lions, les éléphants, les ours polaires et bien d'autres espèces comme le diable de tazmanie auront disparus ! On doit changer notre comportement. C'est individuellement que ça se joue.
Depuis presque un an, je n'ai plus acheté de poulet parceque j'ai été choqué de la "vie" menée par ces bêtes. Aujourd'hui, je veux réduire mon taux de CO² et je vais donc privilégier l'usage du vélo le plus possible.

Voici l'URL du site de l'émission: http://programmes.france2.fr/vu-du-ciel/Link

Read more...

Poel à bois

>> mardi, octobre 31, 2006

Ca y est, le poël à bois est placé :)
Il chauffe, et il chauffe bien. On a été un peu enfumés cet après-midi à cause d'une petite fuite et d'une buche trop humide, mais c'est passé.
J'espère que cet investissement nous permettra de faire des économies sur le gaz.
Quoi qu'il en soit, je trouve ça bien plus gai comme source de chaleur qu'un simple radiateur.

Read more...

Lili

>> dimanche, septembre 03, 2006

Lili a environ deux mois. Elle a été élevée à la main par Emile Fontaine. Emile occupe ses journées en soignant des perruches et des perroquets abandonnés par leur parents. Il les nourris et les soigne patiemment de mars à décembre.
Il soigne des perroquets (aras, cacatoes, gris du Gabon, ...) et des perruches (anglaises, à collier,...) que des éleveurs apportent parce que les parents ne s'occupent pas des bébés ou parceque un des bébé est tombé du nid. Parfois, les éleveurs leui apportent même les oeufs non éclos.
Il trouve sa motivation dans la lutte contre l'importation.
Chaque fois qu'il sauve un oiseau, il en sauve quatre; il sauve trois oiseaux sauvage (pour un qui arrive vivant à destination, trois ont été arrachés de leur nid), et il sauve l'oiseau qu'on lui apporte.
Si vous vous en sentez le courage, voyez l'extrait de ce reportage.
Lili est donc ma nouvelle compagne. Elle aime passer le plus clair de son temps sur mon épaule. Elle me fait des petites papouilles dans l'oreille, elle joue avec mes lunettes, etc...
Lili rafolle des bananes sechées et des pipas.
Normallement elle commencera à parler dans quatre à six mois.

Read more...

Star'Ac

>> vendredi, septembre 01, 2006

C'est la rentrée, et avec ça, la nouvelle saison de la Star Academy.
Beurk ! Je hais cette émission. Non seulement c'est superficiel, artificiel et bête, mais ce qui me dérange le plus c'est les sommes astronomiques de pognon qui sont gaspillées dans ce "show" bidon.
C'est pas des gros montants, non, c'est des montants fous.
Et chaque année les budgets grossissent, le nouveau studio est d'après leur dire le plus grand d'Europe, avec un éclairage équivalent à 300 foyers d'après leurs dires.
Ca m'énerve... grrr... j'en reste sans mot.

Read more...

Marathon de Bruxelles

>> mardi, août 29, 2006

Lorsque je me suis inscrit aux 20 kilomètres de Bruxelles, je me suis dit: "si je réussis, je tente le marathon de Bruxelles". J'ai réussi à terminer les 20 kilomètres sans problème. 1h51 pour quelqu'un qui n'avais plus couru depuis de nombreuses années, c'est très bien.
Je me suis donc inscrit au marathon de Bruxelles. Malgré des problèmes récurrents au genoux, j'ai décidé de prendre le départ. Mon genoux flanche si je le solicite trop à froid. Si je ne force pes pendant les deux premiers kilomètres, je sais qu'il tiendra le restant de la course.

Le marathon a eu lieu ce dimanche 27 aout 2006. Départ au cinquantenaire, arrivée à la grand place. Je ne m'attendais pas à y arriver.
Les 18 premier kilomètres sont assez faciles, identiques au parcours des 20 kilomètres de Bruxelles. A Woluwé, je prend conscience que ce sera bien tuant. Au lieu de rentrer, je dois m'attaquer à la chaussée de Tervueren à monter jusque à Tervueren. Je suis fatigué, il y a un peu de musique, beaucoup d'encouragements, ça va... j'avance assez bien. A Tervueren, je découvre le parc, c'est distrayant. Je dois faire le tour du lac où des familles assez bourgeoises se promènent. Avec tout ce que je bois pendant cette course, je dois pisser sans arrêt, je n'ose pas uriner ici, chez ces gens là ça ne se fait pas :)
Après ça, re-avenue de Tervueren en sens inverse. Ca descend jusque Woluwé, mais malheureusement il commence à pleuvoir. Il tombe des cordes, et les passants sont partis se réfugiés. Il ne reste que les volontaires qui distibuent des boissons qui nous encourragent avec avec toute la conviction qu'on peut avoir un dimanche après-midi sous la flotte. La ça commence à être dur, limite chiant même... ça fait long en plus. J'ai mon iPod dans la poche, je sais qu'il m'aiderait à avancer, mais j'ai peur que mon genoux ou que mon corps tout entier ne supporte pas la cadence qu'il m'imposerait.
Au musée du tram, je sais que j'approche de la fin... mais c'est là que c'est le plus dur. A bout de force, il faut remonter toute cette côte. J'aurais bien abandonné, mais il faut de toute façon rentrer à pied, alors, je remonte toute l'avenue de Tervueren (du musée du tram au cinquantenaire) à mon aise. Au sommet, j'essaye de me relancer tout doucement. D'un 6 km/h à pied, je passe à un 7 km/h en courant, puis 8, et 9... je remonte l'avenue de la loi assez facilement, puis pour le plaisir des badauts - et pour le mien - je fini par un joli sprint à la grand place.

Voici le parcours.
Voici les photos. (Dossart 2714)

Merci aux volontaires pour leurs temps, merci aux nettoyeurs qui ramassent nos crasses, merci aux automobilistes pour leur patience ;), et merci à la police et à la croix rouge pour leur présence sécurisante.

Read more...

No comment

>> mercredi, août 02, 2006

Superbe....

Read more...

Siège royal

>> dimanche, juillet 16, 2006

J'ai fêté mon anniverssaire ce week-end, pour l'occasion, j'ai reçu entre autres cette superbe selle Brooks. Je me suis empressé d'aller la tester ce dimanche. C'était la première fois que je roulais avec une selle en cuir authentique. C'est une sensation très particulière. Ce modèle ci est "prérodé", c'est à dir que le cuir a été attendri pour faciliter l'addaptation de la selle à la morphologie de son utilisateur.
C'est vraiment très agréable. La selle s'adapte a mon corps dès que je l'enjamb, et la chevauchée prend un tout autre sens. En plus, elle a un style que j'adore, elle donne une super allure à mon vélo.
Sur la trentaine de kilomètres que j'ai fait, j'ai encore eu des fourmillements dans les mains. Je vais donc très bientôt changer le guidon de mon vélo et faire mettre une guidon de course dessus.

Read more...

Mauvais exemple !

>> lundi, juillet 10, 2006

Je me dit souvent que toutes les technologies modernes qui facilitent la circulation de l'information sont pour une bonne part responsables de l'escalade à tout niveau. Parfois une escalade constructive pour la sciences, la scolarité, les pays en voie de développement, et puis d'autres fois une escalade destructrice comme les agressions, les viols, les bagarres.
Un merveilleux exemple se produit aujourd'hui, parce que un homme a attaqué un autre homme devant des millions de spectateurs, et malgré ça, on continue à l'adorer. On lui jette des fleurs, on scande son nom, on porte des t-shirts à son effigie! Lui, il ne comprend pas, il n'ose même plus passer devant les caméras tellement il est mal à l'aise.
Je pense que déjà le fait par exemple qu'on signale aussi souvent des agressions, des viols ou des meurtres ou toute autre chose violente ne fait que banaliser l'acte et donc conforte la conscience du (futur) malfaiteur, ce qui l'encourrage à (re)commencer. Il peut se rassurer, c'est normal, il y en a plein d'autres comme lui. Avant quand l'information ne circulait pas, ils devaient se sentir beaucoup plus seuls, uniques, différents, "anormaux".
Ce qui se passe aujourd'hui est encore plus fou, L'agresseur est encore idolâtré. Nous adultes, on sait qu'il n'a pas un mauvais fond, qu'il a laissé trop facilement place à une impulssion et que ça arrive de déraper, mais qu'en est-il du gosse de 6 ans? Et ben il voit que même quand on attaque, on peut continué à être aimé, adoré et sans la moindre petite remarque ! Et en plus, cette attaque s'est produite durant une épreuve sportive, de haut niveau... Pierre de Coubertin doit se retourner dans sa tombe!
Que va-t'on dire demain au gosse de 6 ans qui fout une claque à son voisin parce qu'il lui a dit un gros mot? "C'est pas bien, tu es puni, pas de dessert ce soir, file dans ta chambre !"....
Et Zidane alors? Il peut lui? C'est peut-être parce qu'il est grand... alors quand je serai grand, je serai comme Zidane,
Alors Zidane, fieux, si t'as des couilles, fais des excuses publiques, expliques devant les caméras au gosse de 6 ans pourquoi, lui, il peut pas, explique que c'est pas normal ce que tu as fait, et toi Chirac, dis à Zidane que c'est pas bien ce qu'il a fait, qu'il ne peut pas et que les prochains qui se comporteront comme ça seront exclus de l'équipe au lieux de les encenser avec ton discours à deux francs cinquante pondu à la va vite parce que t'étais certain qu'ils allaient gagner.
Je suis déçu du comportement des médias, je ne voulais pas que la France gagne, mais je crois que sincèrement, si j'avais eu le choix, j'aurais préféré voir la France victorieuse plutôt que d'assister à une telle démonstration de "je m'en foutiste". Chirac, et Raymon Dumenech se sont conduits en pères irresponçables, Zidane en enfant capricieux et tout le monde applaudit ? Mauvais exemple !!

Read more...

Arrivée à Barcelone

>> jeudi, juin 22, 2006

Ca y est, c'est fini. Je suis à Barcelone. Content d'y être parce que je suis crevé, mais c'était très intéressant.
J'ai rencontré des gens de différents coins de l'europe.
C'était très agréable, parfois éprouvant, parfois démoralisant, parfois reposant...
je déteste le reseau routier de l'espagne, pas assez de petites routes entre les villages, juste la nationale où les voitures roulent très vite mais on a une sorte de bande des pneux crevés pour rouler. Quand elle disparait, ça fout les boules! LEs conducteurs espagnols dans la majorité des cas sont TRES courtois avec les vélos.
Plus de détails dès demain après un peu de repos.
Merci à tous ceux et celles qui m'ont soutenus dans cette aventure :)

Les photos sont ici

Read more...

Valence / Barcelone - le 22/06/2006 - Dernier jour

La nuit fut calme, mais dès le petit matin, les avions recommencent leurs mouvements. Ca m'oblige à me lever, je suis si épuisé de ma journée de hier ! Je prend une douche en vitesse, replie mes bagages et me voilà parti. Ha non! Je dois d'abord acquitter ma dette envers le camping et surtout récupérer ma carte d'identité.
Il est huit heure, mais le bureau n'ouvre pas avant neuf heure. Je vais voir si le restaurant est plus courageux, peut-être pourrais-je y prendre un petit déjeuner. Pas de chance, rien n'est ouvert. Je me réfugie donc dons une aire de pic-nic du camping et y savoure les dernières tranches de pain qu'il me reste. Je guête la nationale qui passe à 10 mètres en espérant y voir passer Luigi, Smoke et Tom, ils roulent tôt d'habitude. Je suis impatient d'arriver à Barcelone, ça ne doit pas être loin étant donné le bruit que font les avions. Après avoir payé mon emplacement - 13 euros quand même! - je reprend la route plein de motivation. J'ai revêtu ma belle tenue propre pour prendre l'avion ce soir. La route menant vers Barcelone est toujours une nationale, mais il y a d'abord deux bande dans chaque sens, puis un peu plus loin, trois bandes, les voitures roulent de plus en plus vite. Mon espace se rétréci, en fait je n'ai plus que la ligne blanche pour poser mes roues, le bel espace dégagé a disparu. Les bretelles se multiplient, et étant donné la vitesse des voitures, et l'espace restreint dont je dispose, un coup d'oeil furtif par dessus mon épaule ne suffit plus. Je suis obligé de m'arrêter à chaque sortie pour bien contrôler qu'aucune voiture ne sort et puis relancer mon engin jusque à la prochaine. Je me sent un peu comme sur le ring de Bruxelles, mais tout a l'air beaucoup plus tassé ici. Je me demande par moment si je suis toujours bien à ma place, et si les vélos sont admis ici. Je fini par passer de l'autre côté de la borne de sécurité pour rejoindre une route parallèle, beaucoup d'effort et de taches de graisse pour pas grand chose: la route parallèle mène sur la nationale.
Il ne semble y avoir aucun itinéraire alternatif, je continue donc sur la nationale. Arrivé à Barcelone, je suis soulagé de retrouver de la place. J'ai beaucoup de temps devant moi, il est à peine 11 heures, et je tout ce que je dois faire est aller chercher la caisse de vélo qui est réservée pour moi dans un magasin de Barcelone. Je suis tout de même préoccupé, je vais devoir faire en sens inverse le trajet que je viens de faire, avec une caisse de vélo en plus!
Autant ne pas perdre de temps, après avoir symboliquement immortalisé la place d'Europe, je me dirige vers le magasin pour y rencontrer Michel et savoir quelle solution s'offre à moi pour retourner à l'aéroport. Le magasin est dans le nord de Barcelone centre, le nouveau Barcelone. La où toutes les rues secroisent à angle droit. Une sur deux est dans un sens de circuletion, la suivante dans l'autre sens. Tous les blocs de maison sont identiques, toutes les routes sont à trois bandes. Petit aperçu ici.
Arrivé au magasin, j'apprend que Michel ne sera pas là avant 15h00. La caisse a bien été mise de côté. Je leur demande quelques conseils pour me rendre à l'aéroport. Ils me conseille d'essayer d'attraper un taxi de grande taille. Il y a des taxis à coffre, et des monovolumes. Je dois essayer de repérer un monovolume libre et lui faire signe, Ca ne sert à rien d'appeler, ils ne viennent généralement pas quand c'est pour un vélo. Bon, je verrai ça plus tard, je repasserai quand Michel sera là. Je pars diner, et me ballade dans les rues. Le centre touristique est sûrement plus dans le sud, mais je n'ai pas le courage de redescendre et puis de remonter, je me contente donc de sillonner dans le rues de la nouvelle ville à la recherche d'un souvenir à rapporter à ma petite femme qui a pris soin de mes oiseaux et de Shelby pendant que je prenais du bon temps au soleil.
A 14h00, je n'y tiens plus, je dois encore aller jusque à l'aéroport, et je n'ai toujours pas de solution. Courrier express: il leur faut une adresse, taxi: difficile, vélo: dangereux... Je retourne au magasin. Michel n'est toujours pas là, normal; je papotte encore avec le vendeur qui me remet la caisse et me propose une dernière alternative: le train. Mais attention, la caisse est trop grande pour le train, je devrai la démonter ou la plier. J'opte donc pour cette solution et me met en route en direction de la gare. Je redescend les rues avec mon vélo dans la main gauche et la caisse traînée par la main droite. Mon vélo n'arrête pas de se renverser a cause du poid des sacoches, je décide donc de plier la caisse, et de la scotcher au vélo, ainsi j'aurai mes deux mains disponibles pour mon vélo. J'ai un peu l'air d'un clodo, mon pantalon est très sâle, et je suis très attaché à ma caisse en carton, ça doit être pour ça que les gens me dévisagent ainsi.
Sur la route vers la gare, je vois un taxi qui se parque. Ce n'est pas un monovolume, mais à tout hasard, je vais quand même lui demander. J'essaye de lui faire comprendre que je peux démonter tout le vélo, qu'on essaye et que si ça ne va pas, je retire tout... finalement, voyant que ça rentre presque, il décide de me conduire à l'aéroport. Le trajetme coutera assez cher, mais mieux vaut ça que de se faire accrocher par une voiture. J'arrive donc à l'aéroport vers 15h30. A 16h00, mon vélo était emballé et prêt à être expédié. Je n'avais plus qu'à attendre 19h00, l'ouverture des guichets d'enregistrement.
La fatigue m'a accompagné durant toute mon attente, et je ne pouvais absolument pas m'endormir, il aurait été trop facile pour quelqu'un de s'envoler avec mon chariot. Je ne pouvais pas aller à la toilette non plus. Le fait de voyage seul a parfois des inconvénients inimaginables :)
Finalement, à 19h15 j'étais dans les premier à enregistrer mes bagages, et à recevoir ma carte d'embarquement qu'une fois passé la doine, je me suis empressé de perdre dans les toilettes! Bien Damien, t'es le meilleur pour ce genre de choses ! Heureusement, j'ai retrouver mon papier avec le code de réservation, je suis donc ressorti, et je suis retourné au comptoir Vigin Express où ils m'on réimprimé le tiquet. J'avais peur pour le bagages, je n'avais pas la preuve qu'ils avaient été embarqués car les étiquettes étaient sur la carte perdue.
Le vol fut un peu stressant, peut-être parce que pour la première fois j'était placé juste derrière les ailes. J'avais l'impression que l'avion parfois allait s'arrêter net. Je n'ai pas trop aimé ce voyage, mais tout s'est passé normalement. A Zaventem, j'ai récupéré mes sacs assez vite, mais le vélo restait absent. J'ai eu le temps de m'imaginer toutes sortes de choses, mais finalement, un employé de l'aéroport me l'a apporté.
Ca y est, les vacances étaient finies.

Read more...

Valence / Barcelone - le 21/06/2006 - 4eme jour

>> mercredi, juin 21, 2006

Mon périple touche déjà bientôt à sa fin, ce soir je serai en principe à Castelldefels, à 30 kilomètres au sud de Barcelone.
La nuit une fois de plus a été difficile, ce matelas est vraiment trop fin et après un certain temps dans la même position, il se tasse et je dors sur du dur. Cette nuit, à deux reprises j'ai eu la main paralysée, depuis le départ, j'ai des problèmes de circulation dans les mains, des fourmillements etc, et ça s'aggrave de jour en jour. Même malgré ma journée de repos, le problème persiste.
Lorsque je me lève, je vois que le cycliste qui a dormis dans l'allée en face de moi est en train de plier son camp. Je vais à sa rencontre, il m'apprend qu'il vient de Perpignan et compte aller jusque Alicante, il a déjà souvent voyagé à vélo (France / Pologne à plusieurs reprises). Il me renseigne sur ce qui m'attend, Je vais souffrir à Castelldefels, c'est presque de la montagne. Je lui prête mes cartes au 1/200.000, je n'en ai plus besoin pour mon voyage, j'espère qu'il me les renverra par la poste. Je lui conseille le camping à Vinaros, on s'échange nos adresse, et on reprend nos routes respectives.
Je roule sur la nationale, je n'ai pas d'alternative, plus tard peut-être j'aurai l'occasion de suivre la côté, mais là, il faut que j'avance. Je roule pendant 35 kilomètres, et j'arrive à Torredembarras. J'ai à peine fait 1/3 de ce que je dois faire aujourd'hui, et je suis déjà crevé. L'avantage de la nationale, c'est que j'avance vite, je roule depuis à peine 1h30. Je pourrais être à destination dans 4 ou 5 heures.
Je décide de quitter la nationale quelques instants pour reprendre mon souffle et lorsque j'arrive à la plage, je vois deux des trois cyclistes rencontrés à la gare avant-hier. Je continue jusque à la plage (quelques dizaines de mètres plus loin) et arrivé à destination je la trouve terriblement inintéressante, vide, déserte, pas le moindre petit chemin, rien à boire... bref, je fais demi tour et décide d'essayer de rattraper les deux cyclistes. Je me perche sur un pont afin d'avoir la meilleur vue possible, mais ils ont disparus. Je remonte donc sur la nationale et continue mon ascension vers le nord-est. Quelques kilomètres plus loin, alors que je lève le pied pour reprendre mon souffle, je me retourne et voit les deux autres me rattraper. On s'arrête tous les trois sur la nationale, le temps de se serrer la main, et on se remet à rouler. Chacun à son tour tire le peloton, c'est bien plus motivant d'avancer à plusieurs. L'un se met devant, prend le vent et tire les autre après un certain temps, il se décale, le deuxième prend sa place pendant et tout le monde se décale. Ainsi, chacun a droit à un petit repos, et on avance à toute vitesse (30 km/h de moyenne). On avance tellement bien qu'ils ratent la sortie où ils devaient rejoindre leur copain. On se renseigne, on est 4 kilomètres trop loin, dont deux belles côtes d'un kilomètre. On fait demi tour, on cherche la plage et on y arrive après avoir tourné un peu.
Arrivé à la plage, on fait les présentations, Luigi est italien, Tom et Smoke sont polonais. Ils habitent tous les trois à Londres. Tom est marié à la soeur de Luigi. Tom et Luigi travaillent ensemble pour une grande banque, Smoke (qui traduit du polonais au français veut dire dragon) est guitariste flamenco. J4airais plutôt dit hard-rockeur, il est assez baraqué et les deux tresses dans son bouc lui donnent un air un peu sauvage.
Tom nous a trouvé une plage fantastique, on se réfugie sous un lot de palmiers, on va manger des calamars fris, boire un verre et on retourne se planter sur la plage, ils choisissent le soleil, je reste à l'ombre des palmiers. Qu'est-ce qu'on est bien !
Tom est diabétique, c'est une maladie très contraignante, surtout quand comme lui on ne l'a que depuis deux mois. Il doit sans arrêt reprendre son taux de sucre, toujours contrôler, ça varie en fonction de la température, de l'activité, de l'humidité, etc.... Lorsqu'il fait du sport, il doit prendre de très grandes quantité de sucre, et bien sur faire des injections en conséquence. Le climat espagnol auquel il n'est pas habitué n'arrange rien. Il a fait une crise il y a deux jours à cause d'un petit excès d'alcool, c'est pour ça qu'il attendait Luigi et Smoke ici. Ils arrêtent de rouler pendant les heures les plus chaudes à cause de sa maladie, et se remettent en général en route vers 18-19h. Je décide de rester avec eux, ils vont aussi à Castelldefels et l'ambiance est meilleure avec eux. On rattrapera le retard ce soir.
Vers deux heures, j'apprends par Luigi et Tom que Smoke a fait une touche avec une fille sur la plage, il est sur un plan soirée. Peut-être qu'ils n'iront pas à Castelldefels ce soir, ils iraient plutôt à Vilafranca avec la fille pour une "Party". Ils me proposent de les accompagner. J'hésite, je dois être à Barcelone demain, je dois aller chercher ma caisse pour emballer le vélo dans l'avion, puis aller à l'aéroport. En plus je n'aime pas les soirées en général, surtout si c'est en anglais & espagnol. On décide d'aller manger un morceau tous ensembles, et on se décidera après. Ils mangent une paella, j'opte pour une salade. Finalement, je décide de reprendre la route, je dois avancer. Je les quitte donc avec beaucoup de regrets, ils me précisent que je suis le bienvenu à Londres, et bien entendu ils sont les bienvenus à Hoegaarden. On s'échange les adresses e-mails (Luigi, I've lost you e-mail address, please contact me back).
Je reprend la route en direction de Castelldefels, du moins c'est ce que je crois... en fait je suis la nationale alors que je devais bifurquer, bref, je remonte trop au nord et m'engage entre deux montagnes. Je m'en rend compte 20 kilomètres trop loin, je ne veux pas faire demi tour ! Bon, pas le choix, je continue, je tournerai plus tard. Arrivé à Vilafranca, j'ai un pensée pour mes amis qui feront la fête ici ce soir. C'est le moment de quitter la nationale, et je redescend vers Sitges. J'ai eu beaucoup de chance dans mon malheur, ça descend presque tout le temps, il y a deux tunnels heureusement, et la route est très belle. Petit paysage montagnard. Les routes sont trop étroites pour le trafic qu'il y a, mais les automobilistes espagnols sont prudents et patients, merci à eux. Avant d'entrer à Sitges, j'ai encore une très grosse côte à escalader, je sue, je rage, mais j'avance.
Le plus dur reste à faire, comme me l'a dit mon homologue ce matin, il faut escalader pour accéder à Castelldefels, et la salade que j'ai mangé à 3h est déjà partie depuis longtemps. J'engloutis quelques "dextro -energy" - même si c'est psychosomatique ça pourra me faire que du bien - et je me lance dans l'acension. Le paysage est fantastique ! Parfois 10 mètres au dessus de la mer, parfois 100, je suis toujours à flan de falaise, du côté vide, pas du côté montagne, et les espagnols sont radins en rambardes; si par malheur un automobiliste me touche, je plonge, et il y a beaucoup d'automobilistes à cette heure. Oui, bien sûr, ils sont toujours aussi prudents, mais ça fout quand même les boules. C'est dans ces moments là qu'on se dit qu'on doit profiter de la vie au maximum, parce qu'elle peut cesser à tout moment.
Entre deux côtes, je prie donc, et reprend des forces avec mes petites dragées miracles. Il n'y a pas moyen de s'arrêter, pas de parking, pas de dégagement, juste deux bandes de circulation. J'aurais pourtant bien aimé faire quelques photos.
Après plusieurs kilomètres, je suis surpris d'arriver à Castelldefels, sur la carte ça semblait plus loin. Tant mieux, je vais enfin pouvoir me reposer, il faut vite que je trouve une banque, et je pourrai aller au camping. La banque est assez facile à trouver, ce n'est pas le cas du camping, j'ai encore traversé la ville pendant plus d'une heure dans différentes directions et dans le noir pour trouver un des 3 campings de la ville. Comme si je n'étais pas assez épuisé, l'entrée est sur la nationale, et je n'ai pas de phare, impossible d'entrer par là! J'y entre donc par la plage. Je suis à bout de force, et dois encore traîner mon vélo qui s'enfonce dans le sable sur 500 mètres, c'est épuisant. Je trouve facilement la réception, et on m'indique ma parcelle.
Le camping est le plus cher du voyage, il pue à cause des eaux stagnantes environnantes, il y a ni électricité , ni eau chaude dans les douches, et pour combler le tout, il est situé dans l'axe d'atterrissage des avions. L'aéroport est à 1 ou 2 kilomètres d'ici à en juger à la hauteur des avions. Ca fait un bruit d'enfer. Bref, je m'endort mort claqué mais heureux de l'avoir fait, et très fier de moi.

Voici le parcours du jour

Read more...

Valence / Barcelone - le 20/06/2006 - 3eme jour

>> mardi, juin 20, 2006

Aujourd'hui, c'est repos, je culpabilise un peu, mais bon, autant en profiter à fond, après tout, je suis en vacances.
J'essaye de me lever tard, mais les nuits en tente sont trop inconfortables, à 7h35 je suis debout.
Uno cafe solo à la cafet, tartines-confiture comme d'hab, et... un petit tour sur le PC :)
Je découvre qu'il y a une machine à laver au camping, il faut un jeton. Je vais me renseigner à la cafétaria où on me dit que c'est 3 euros, et que la machine fait le lavage et le séchage. J'ai très peu à nettoyer, mais ça fera du bien. Je lance une machine et retourne faire un tour sur l'ordi. 40 minutes plus tard, la machine a fini, et ho déception, le linge est trempé, à peine essoré à 600 trs/mins. Je retourne me renseigner à la cafétéria où on me dit que c'est une autre machine qui fait le sechage et que je dois reprendre un jeton... ben tiens ! Pas le choix, je repaye 3 euros, au total 6 euros pour laver un calecon, un pantalon, un polo et un maillot cycliste ! Glups, ça fait cher !
Pendant que le linge sèche, je vais faire quelques courses au magasin, chercher de quoi manger pour midi, quelques fruits, et de la limonade. Je me mange une boite de raviolis. Je suis très content de mon petit réchaud Esbit. C'est une petite boite métallique pliante qui contient des tablettes d'essence en bloc. C'est très léger, et ça prend pas de place du tout.
Avant de manger, je vais faire un petit saut à la piscine, j'en mourais d'envie hier, je me dois d'en profiter aujourd'hui!
Après le dîner, je fait une petite sieste au soleil. Pour une fois, je profite de ma crème solaire, chaque jour j'ai oublié d'en mettre car le matin le ciel est couvert, et ça se dégage sans que je ne m'en rende compte et du coup, j'ai des coups de soleil.
Dans l'après midi, je retourne à la piscine, il y a plus de monde que ce matin. Plusieurs sexagénaires m'impressionnent, ils nagent lentement mais ont une endurance incroyable. Je fais 5 longueurs et je suis essoufflé tandis que lui là à côté en fait depuis 25 minutes sans s'arrêter... waouw.
En fin d'après-midi, je replie le camps, récupère toutes mes affaires, et part pour la gare. Le train est à l'heure sur la mauvaise voie, j'ai bien faillis passer à côté, car l'annonce est faite en espagnol, et je n'ai pas compris. Bref, je l'attrape inextremis, le voyage se déroule sans problème pendant deux heures. Je regrette de ne pas avoir deux ou trois jours de plus pour visiter cette région qui d'après les guides est splendide et très riche au niveau ornithologique.
Arrivé à destination (Salou), j'apprends qu'il y a 3 campings. On m'en renseigne un premier que je trouve assez facilement. On me demande quelque chose comme 22 euros pour le nuit. Le réceptionniste comprenant que ce n'est pas dans mon budget m'en renseigne un autre dans le centre-ville, "La Siesta".
Là bas, on ne me demande plus que 10,15 euros. Le réceptionniste me guide jusque à l'emplacement, les parcelles ne sont pas délimitées, les tentes sont parquées sur un petit terrain les unes à côté des autres. Je ne me sent pas en sécurité du tout. Je plante juste la tente, et ressort avec tout mon barda pour aller manger.
J'avais repéré un petit établissement près de la plage où ils servaient des paellas. Je descend jusque là et en commande une.
Pendant que je mange, je vois de l'autre côté de la rue une fille qui discute avec quelqu'un dans une voiture. Elle est au dehors de la voiture, et a la tête à l'intérieur de la voiture. Son fessier bien en évidence semble me sourire, elle a un short très court et de très longues jambes qui vont jusque au sol. Peut-être mon regard s'est-il fixé trop longtemps sur elle, peut-être était-ce pendant qu'elle parlait avec le gars de la voiture, ou pendant qu'elle était au téléphone, je ne sais pas. Toujours est-il que la voiture de l'autre côté de la rue est restée là pendant que je finissais ma paella. Elle était remontée dedans. Je me demandais pourquoi cette voiture restait là, il faisait sombre, je ne savais pas combien de personnes étaient dedans, ni à quoi ils ressemblaient. Ce n'est qu'après avoir payé l'addition et m'être levé, que la voiture a démarré... "mierda!", mon sang n'a fait qu'un tour, heureusement j'allais dans le sens inverse à son sens de stationnement. J'ai bondi sur mon vélo et ai brulé plusieurs feu rouge successivement. J'ai cravaché, ignoré les kilos de bagage qui chargeaient ma monture et ai sauté deux bordures en priant pour que les roues tiennent. J'ai tourné de justesse dans la rue obscure de camping quand la voiture l'a passé trop vite. Il me restait un sprint de 2 kilomètres à faire tout droit, mais je devais faire attention à ce qui venait de gauche et de droite. J'ai foncé, et je suis arrivé sans encombre au camping. Une fois dedans, je ne risquait plus rien, il y avait un gardien. Je ne sais pas si ce pey m'en voulait vraiment ou voulait seulement me faire peur, mais ne tout cas, j'ai cavalé!
Arrivé à ma tente, je me suis couché en vitesse et la nuit a été aussi inconfortable que d'habitude.

Read more...

Valence / Barcelone - le 19/06/2006 - 2eme jour

>> lundi, juin 19, 2006

Aujourd'hui, je dois aller de Benicassim à Freginals. La route va être longue, et je décide donc de quitter le camping assez tôt. Je refait le plein de mon Camelbak afin d'avoir assez de carburant pour rallier la première station service à laquelle je pourrai acheter une bouteille d'eau fraîche. Je démarre avec l'intention de manger mon petit déjeuner quelque part dans le ville, malheureusement la ville est plus petite que je ne l'imaginais, et me voilà déjà à la sortie. Je dois me diriger vers Oropesa. La belle est cachée derrière un mont que je dois gravir en guise d'échauffement, le ventre vide ! Aucune pancarte pour indiquer le chemin, tout est en construction ici, les bâtiments, les routes, les trottoirs. Comme me l'a renseigné le brave petit monsieur en bas, je grimpe, et à chaque 'rottonda', sans réfléchir j'avance au hasard en me disant que 'Tous les chemins mênent à Rome'. Je pousse mon vélo de temps en temps tellement la pente est forte. Il y a très peu de voitures ici, plutôt des pelleteuses et des Bobcat. Ils sont en train de construire un immense quartier résidentiel.
Arrivé au sommet, je m'arrête, je profite de la vue et décide de m'enfiler un petit déjeuner bien mérité. J'essaye de repérer la route, de situer ma position sur la carte par rapport aux éléments environnants. Au menu du p'tit déj, pain/confiture. J'ai trouvé en Belgique avant de partir, de la confiture en tube, c'est très pratique pour mon voyage. Le pain conserve à merveille dans mes sacoches Ortlieb, il reste frais, et c'est tant mieux, parce que je n'ai pas vu une seule boulangerie depuis mon arrivée.
Lorsque je me remet en route, je n'ai qu'une seule route et elle descend. Très rapidement, je jure et râle, me revoilà bêtement redescendu d'un étage! Je suis monté pour rien! Je me console en me disant qu'au moins, j'aurai eu une belle vue sur la mer et Benicassim. Je cherche mon chemin de cul de sac en rond-point dans ce dédale de rues en construction. Finalement, un ouvrier me renseigne la route à suivre, je dois retourner en arrière, et redescendre d'un étage... génial ! Je lui redemande de m'expliquer trois fois, parce que je n'ai pas envie de de redescendre pour rien. Enfin, j'arrive à quitter ce chantier gigantesque et trouve les pancartes qui me mènent à Oropesa. Bien évidemment, ça monte encore. De Oropesa à Torreblanca, je prend la nationale. Les voitures et les camions roulent entre 80 et 100 km/h. Je roule donc le plus vite possible afin de réduire la différence de vitesse entre eux et moi. Le caniveau que je longe est rempli de bouteilles en plastique pleines d'urine. Je suppose que c'est une technique de camionneurs pour minimiser les arrêts. C'est dégouttant, je n'ose m'imaginer la puanteur du contenu de ces bouteilles qui chauffent là sous le cagnard depuis sûrement longtemps.
A Oropesa, je me désaltère en vitesse à la terrasse d'un café, il n'y a rien à manger, je repars donc vers la côte. Arrivé à quelques mètres de la plage, je trouve un petit resto très calme, le 'Menu del dia' est à 8 euros, c'est le prix moyen ici. Je m'installe dans un courant d'air qui me rafraîchit et me laisse servir. Salade, plat, café. Je passe le dessert car j'ai encore de la route à faire et je préfère ne pas être ballonné. A côté du restaurant, il y a une piscine, je meurt d'envie d'aller y plonger, de faire une petite sieste pendant les heures de grosse chaleur, mais je reprend mon courage, et la route.
Ce qui devait être une petite balade le long de la mer est un parcours assez technique de VTT. Impossible à faire avec mon vélo chargé comme je suis. Sur les 30 kilomètres qui vont suivre, je vais devoir marcher, vu que je dois pousser le vélo, ma vitesse moyenne chute. Le paysage est splendide, je suis dans le parc naturel de Irta. Les plantes sont abondantes et me bloquent le passage. Chaque fois que j'en ai l'occasion, je remonte prudemment sur mon vélo. Je ne peut pas prendre trop de vitesse, car les secousses me torture l'arrière-train, et mon vélo devient incontrôlable.
Avant d'arriver à Peñiscola, j'ai encore une belle côte à escalader, un Français rencontré il y a quelques minutes m'en a averti, mais c'est pire que ce que je m'imaginais. Une fois de plus, la vue est superbe.
Peñiscola est une très belle petite ville. D'un côté, un château beigne dans la mer, bordé de petites maison, et à 40 degrés à gauche, un champ de grues agrandit la capacité. C'est un peu le problème de l'Espagne en ce moment, ça construit partout, tout le temps, et ça dégrade le paysage. J'aimerais aller visiter l'ancienne ville, mais je n'ai pas le temps, j'ai pris du retard dans l'Irta, et il faut que j'avance. Je sais bien que je ne serai pas à destination ce soir, mais je dois aller le plus loin possible.
Je roule ne vitesse jusque Benicarlo, de là je souhaite encore aller jusque Ulldecona, je remonte donc sur la nationale pour quelques kilomètres, ça va très vite, et à 17h20 j'arrive à Vinaros. Je me promène le long de la côte. Sur une des plages, je vois trois cyclistes qui sont occupés à rembarquer leurs affaires, ils ont l'air bien chargé, ce sont sûrement des randonneurs. J'hésite à aller vers eux, ou à les attendre, finalement, ma timidité reprend le dessus, et je tourne les talons.
Que faire à présent? Je ne sais pas quel itinéraire prendre demain pour passer le "Delta de l'Ebre". Je n'ai plus de cartes au 1/200.000, je n'ai que ma carte Michelin au 1/400.000. Je me sens fort fatigué, j'ai environ 30 kilomètres de retard, et je suis bloqué pour demain... je décide donc de sauter l'étape, prendre le train pour aller jusque Salou. Il faut que j'aille à la gare me renseigner. Si je peux prendre le train demain, aller à Ulldecona n'a aucun sens, je risque de ne pas y trouver de Camping étant donné que c'est plus petit et moins touristique qu'ici. Je me met donc en quête de la gare afin d'avoir les renseignements nécessaires; prix, horaire, peut-on prendre le vélo ?
Lorsque j'arrive à la gare située au nord de la ville, une espagnole se propose volontaire pour traduire mes questions au guichetier qui ne parle pas un mot d'anglais. Le train est à 18h53, je peux prendre le vélo, et le trajet me coûtera 5,95 euros. Je m'apprêtais à quitter la gare, lorsque je vois entrer les trois cyclo-randonneurs que j'ai aperçu à la plage la tantôt. Je papote un petit peu avec eux en anglais. L'un d'entre eux est italien, les deux autres sont polonais. Ils font Valence - Barcelone à vélo. Là ils vont prendre le train de 18h53 pour passer le delta. J'hésite un instant à avancer mon départ et à prendre le train avec eux. Finalement, je décide de rester à Vinaros.
Je me met à la recherche d'un camping, j'apprends vite qu'il n'y en a qu'un. Aie, pourvu qu'il ne soit pas trop cher. Après quelques recherches, je le trouve. très beau, il y a des français, des hollandais et des belges. A la réception, on me demande 9,5 euros, l'accès à la piscine est inclus dans le prix... cool, mais la piscine est déjà fermée; dommage. Autre grand avantage de ce camping, il y a un ordinateur relié à internet et dont l'usage est gratuit. J'en profite pour popoter avec ceux qui sont connectés, je recharge mon GPS qui à cours de batterie n'a rien enregistré de l'étape d'aujourd'hui.

Read more...

Valence / Barcelone - le 18/06/2006 - 1er jour

>> dimanche, juin 18, 2006

Ho my god ! Quelle journée.
Je me suis levé à 3h30, j'ai pris l'avion à 7h00, il a attrri à Valence vers 9h. Le temps de monter mon vélo devant les visiteurs de l'aéroport, et me voilà parti sur les routes d'Espagne que je ne connais pas du tout.
Pour quitter l'aéroport, je n'ai pas le choix, je dois monter sur ce qui me semble être une autoroute. Les voitures roulent assez vite, je reste casé sur la bande d'arrêt d'urgence et je frémit déjà à l'idée de me faire arrêter par la police espagnole. Les espagnols sont très souriants, et toujours prêts à aider pour m'expliquer le chemin, un peu trop même; ils se lancent dans des grandes explications alors que je comprend à peine 'à gauche' et 'à droite'. Ma première étape est Sagunto. De l'aéroport (qui est à l'ouest de Valence), je voudrais éviter de faire un détour en passant par le centre de valence, j'essaye donc de faire tenir mon itinéraire tout en contournant Valence. Ceci l'a amené à faire un détour dans la direction opposée.
Mon voyage commence à peine, et me voilà déjà démoralisé car je ne trouve pas mon chemin. Petit à petit, je progresse, mais pas assez vite à mon goût. Finalement, j'arrive à Massamagrell. Je demande à un cycliste de m'indiquer la route pour Sagunto, et il me fait comprendre que si ça m'arrange, il veut bien m'accompagner jusque là. Il habite Puçol, juste au sud de Sagunto, on essaye de s'exprimer, mais ça ne fait que 2 heures que je suis dans le bain espagnol, et je ne suis pas encore bien rôdé.
Arrivé à Puçol, il m'invite à boire un verre dans un petit café. Après ça il me conduit à la sortie de Puçol et le montre le chemin à suivre. Après une demi heure de route, enfin, je suis à Sagunto. Le moral remonte, la motivation revient, heureusement parce qu'il me reste encore plus de 300 kilomètres à parcourir!
La prochaine étape est Burriana, j'y accède sans trop de difficulté en suivant une piste qui est entre la voie ferrée et l'autoroute. Arrivé à Burriana, la faim se fait sentir, mais je ne trouve rien à manger, plutôt je n'ose pas rentrer dans un bar parce que je ne sais pas quoi et comment commander. Je me sent pas encore très à l'aise dans mon nouveau pays.
Je continue donc ma roue vers le nord. Le ventre vide, je me dirige à présent vers Castellon de la Plana. La route est facile, une piste cyclable tout le long de la route, c'est presque plat, je roule sans effort. Certaines routes en Espagne sont équipées de merveilleuses piste cyclables. Très large et très bien entretenues. La même piste sert pour rouler dans les deux sens. Ces pistes ont un énorme désavantage, elles disparaissent très souvent sans avertissement. Clôturées par une bordure facile à jumper avec un VTT, c'est à chaque fois une grosse perte de rythme pour moi qui ai des roues très fines et plusieurs kilos de bagage à l'arrière.
A Castellon de la Plana, je passe devant un petit resto avec une enseigne Fast-Food. Ha, voilà qui est rassurant, avec un peu de chance, je pourrai y commander quelque chose en anglais. Je dépose mon vélo et me dirrige à l'intérieur. L'air conditionné me foudroie, j'ai l'impression que la sueur dont je suis couvert est en train de geler et va me figer sur place. Je demande une pita, bien sur, la serveuse ne parle pas anglais, on me l'avait bien dit que les Espagnols ne parlaient pas anglais.
La pita et le coca sont engloutis en un rien de temps, ça me regonfle et je me sent prêt à me relancer pour une dernière étape. Je veux voir la plage ce soir et y baigner mes pieds qui me tiraillent. Je roule machinalement à présent. C'est le fin de l'après-midi, la piste cyclable est inondée de familles qui rentrent du parc et remontent en voiture, ils entreposent leurs brols sur la piste le temps de charger la voiture. Je slalome entre les parents, les enfants, les frigo-box et les sacs.
Petit à petit, la piste se dégage, Au bout du couloir, j'arrive à Puerto Azahar. Je m'y arrête quelques instants . Le brouhaha de la foule me distrait quelques instant, c'est bon d'arriver dans un endroit vivant. La vie de cette place me réchauffe, mais l'endroit est inintéressant et ce que je veux, c'est la plage ! Je remonte donc sur ma machine à torture, j'ai l'impression à chaque fois que je reprend la route, mon cul va éclater. Plus étrangement aussi, c'est mes mains qui me signalent des signes de fatigue. J'ai de plus en plus de fourmillements dans les mains.
Quoi qu'il en soit, je suis gonflé à bloc, je veux aller à la plage, je n'aurai sans doute pas le courage d'aller à Benicassim qui est ma destination finale, mais ce n'est pas bien grave, je me rattraperai demain.
Assez facilement, j'arrive à la plage, je peux enfin soulager mes pieds, ça fait du bien. Les pieds dans l'eau, je passe un coup de fil à ma chérie pour lui expliquer brièvement ma journée.
Elle préfère que je ne dorme pas dehors, je lui promet donc d'essayer de trouver une alternative plus rassurante pour elle. Je me met donc en quête d'un abri. Le premier camping fera l'affaire, le patron ne parle pas anglais, seulement espagnol et français :D tant mieux. Vu mon arrivée tardive, il me fait la nuit à 8 euros au lieux de 15. La tente est rapidement montée, il me manque juste un maillet pour enfoncer les sardines, je ronchonne quelques instants, m'esquinte les mains en essayant de les enfoncer sans outil dans un sol dur comme de la pierre. Finalement, un morceau de parpin fera l'affaire. Je n'ai jamais autant apprécié une douche qu'aujoud'hui. Une fois propre, frais et hydraté, j'engloutis quelques tranches de pain avec un morceau de saucisson, je ne sais pas si c'est le voyage ou la chaleur, mais le saucisson a plus de saveur que d'habitude. Je me dirige vers la cafétéria, je savoure un coca en mettant sur papier les éléments de la journée. En retraçant mon parcours sur la carte, je me rend compte qu'en fait, je suis à Benicassim, la patron me le confirme, je peux donc aller me coucher l'esprit tranquille, et même plutôt fier de moi car j'y suis arrivé. Malgré les kilomètres engloutis, et le fait que je suis éveillé depuis 3h30 du matin, je ne me sens pas plus fatigué que d'habitude. Je m'endors finalement vers 23h00 heureux et enthousiaste.

Voici le détail du parcours affiché sur Google Maps

Read more...

J-3

>> jeudi, juin 15, 2006

Tout est prêt. J'ai toute mes pièces, de quoi cuisiner, de quoi me loger, et tout tient dans ces 4 sacoches totalisant environs 15 kilos.
L'itinéraire sur place n'est pas encore bien défini, mais Viamichelin m'a aidé à tracer quelques routes. Samedi il faudra encore que j'ailles acheter quelques cartes détaillées de la région à "L'anticyclone des açores". C'est un magasin qui était à Bruxelles près de la monnaie, je ne sais pas si il a fermé ou déménagé. Sinon, j'achèterai les cartes détaillées sur place. J'ai peur de perdre du temps dimanche matin pour quitter l'aéroport de Valence. Il semble être fort en retrait de la ville, et je risqu de devoir aller sur Valence centre pour démarrer mon trajet. Posted by Picasa

Read more...

Valencia - Barcelona

>> samedi, juin 10, 2006

Non, ce n'est pas un matche de foot. C'est le trajet que je vais faire à vélo entre le 18 juin 2006 et le 22 juin 2006.
Départ de Zaventem le 18 juin à 7h00 du matin.
Arrivée à Valencia à 9h15.
De là j'aurai donc environ 106 heures pour aller jusque Barcelone. Estimé par Google Maps à 353 Kms.
Si y'a pas de problème, ça devrait être faisable. Bon, j'aurai pas letemps de beaucoup glander, mais ça ira :)
Après ça je serai paré pour Pekin Express... Je m'y suis inscrit avec mon frangin, et on espère qu'ils nous rappeleront avant fin juillet pour participer au casting. A suivre...
L'avion de retour est à Barcelone à 21h00. A ne rater sous aucun prétexte !

Read more...

Tchip.be

>> vendredi, février 17, 2006

C'est le nom du nouveau site que j'ai lancé au début de l'année. Je ne m'en suis pas fort occupé au début, mais là depuis une semaine, j'y chipotte tous les jours, je rajoutes des petites annonces, des clubs etc....
Ce site est destiné aux amateurs d'oiseaux exotiques (mandarins, goulds, serins de mozambique), canaris et perruches.
J'étais un peu démotivé au lancement parce que je ne savais pas où trouver le contenu rédactionnel des articles.
Après avoir inscritet contacté quelques clubs, j'ai deux volontaires qui vont m'envoyer quelque chose.
Le site est à l'adresse www.tchip.be. J'espère faire plein de membres très rapidement et que d'ici un ance sera le site incontournable pour tous les amateurs. Le plus important à mes yeux c'est l'agenda. Si l'agenda est complet, tous les gens qui veulent se rendre à une bourse ou une expo visiteront d'abord mon site pour savoir ce qu'il y a à ce moment là.
Après, les articles sont importants pour les débutants. J'espère trouver quelques rédacteurs, francophones et néerlandophones. J'essaye de trouver un arrangement avec l'AOB pour republier d'anciens articles parus dans "Le Monde Des Oiseaux". J'espère que ça ira ...

Read more...

Proxis - suite

>> mercredi, janvier 25, 2006


La réactivité n'est définitivement pas dans les priorités de Proxis.
Pour un mail envoyé au support le 19 janvier 2006, on obtient une réponse le 25 janvier 2006.
Vous direz "il y a une réponse, c'est déjà ça..."
Oui, certe, mais quand je leur demande "jusque quand vais-je devoir attendre pour avoir mes livres" ils sont incapables de répondre précisément car ils dépendent de la livraison de leur fournisseur qui dépend le la livraison de l'éditeur :)
Wééé... youpie. Si ça se trouve j'aurai mon bouquin sur la biodynamique des potagers en plein été !
Pourquoi ils ne le disent pas clairement sur leur site qu'on ne sera peut-être livré que dans 2 ou 3 mois ? !
Je ne connais pas beaucoup de gens qui achètent sur Proxis. Et le point commun de tous ces gens est qu'ils habitent loin d'un centre-ville et n'ont pas la carte de crédit nécéssaire pour acheter sur Amazon.fr

Read more...

Proxis

>> mardi, janvier 24, 2006

Proxis, Je n'aime pas cette société. J'ai passé une commande de 3 livres chez eux le 11 janvier 2006. Les livres sont payés depuis ce jour là (payement en ligne), mais ils n'ont toujours pas été envoyés.
De plus, ils ne répondent pas aux mails. J'ai envoyé un mail à leur adresse de support, mais je n'obtiens aucune réponse. Je n'ai pas trouvé sur leur site comment joindre le servic clientèle.
Tant pis pour eux. Je leur renverai leur bouquins quand je les recevrai.

Read more...

  © Free Blogger Templates Joy by Ourblogtemplates.com 2008

Back to TOP