Valence / Barcelone - le 22/06/2006 - Dernier jour

>> jeudi, juin 22, 2006

La nuit fut calme, mais dès le petit matin, les avions recommencent leurs mouvements. Ca m'oblige à me lever, je suis si épuisé de ma journée de hier ! Je prend une douche en vitesse, replie mes bagages et me voilà parti. Ha non! Je dois d'abord acquitter ma dette envers le camping et surtout récupérer ma carte d'identité.
Il est huit heure, mais le bureau n'ouvre pas avant neuf heure. Je vais voir si le restaurant est plus courageux, peut-être pourrais-je y prendre un petit déjeuner. Pas de chance, rien n'est ouvert. Je me réfugie donc dons une aire de pic-nic du camping et y savoure les dernières tranches de pain qu'il me reste. Je guête la nationale qui passe à 10 mètres en espérant y voir passer Luigi, Smoke et Tom, ils roulent tôt d'habitude. Je suis impatient d'arriver à Barcelone, ça ne doit pas être loin étant donné le bruit que font les avions. Après avoir payé mon emplacement - 13 euros quand même! - je reprend la route plein de motivation. J'ai revêtu ma belle tenue propre pour prendre l'avion ce soir. La route menant vers Barcelone est toujours une nationale, mais il y a d'abord deux bande dans chaque sens, puis un peu plus loin, trois bandes, les voitures roulent de plus en plus vite. Mon espace se rétréci, en fait je n'ai plus que la ligne blanche pour poser mes roues, le bel espace dégagé a disparu. Les bretelles se multiplient, et étant donné la vitesse des voitures, et l'espace restreint dont je dispose, un coup d'oeil furtif par dessus mon épaule ne suffit plus. Je suis obligé de m'arrêter à chaque sortie pour bien contrôler qu'aucune voiture ne sort et puis relancer mon engin jusque à la prochaine. Je me sent un peu comme sur le ring de Bruxelles, mais tout a l'air beaucoup plus tassé ici. Je me demande par moment si je suis toujours bien à ma place, et si les vélos sont admis ici. Je fini par passer de l'autre côté de la borne de sécurité pour rejoindre une route parallèle, beaucoup d'effort et de taches de graisse pour pas grand chose: la route parallèle mène sur la nationale.
Il ne semble y avoir aucun itinéraire alternatif, je continue donc sur la nationale. Arrivé à Barcelone, je suis soulagé de retrouver de la place. J'ai beaucoup de temps devant moi, il est à peine 11 heures, et je tout ce que je dois faire est aller chercher la caisse de vélo qui est réservée pour moi dans un magasin de Barcelone. Je suis tout de même préoccupé, je vais devoir faire en sens inverse le trajet que je viens de faire, avec une caisse de vélo en plus!
Autant ne pas perdre de temps, après avoir symboliquement immortalisé la place d'Europe, je me dirige vers le magasin pour y rencontrer Michel et savoir quelle solution s'offre à moi pour retourner à l'aéroport. Le magasin est dans le nord de Barcelone centre, le nouveau Barcelone. La où toutes les rues secroisent à angle droit. Une sur deux est dans un sens de circuletion, la suivante dans l'autre sens. Tous les blocs de maison sont identiques, toutes les routes sont à trois bandes. Petit aperçu ici.
Arrivé au magasin, j'apprend que Michel ne sera pas là avant 15h00. La caisse a bien été mise de côté. Je leur demande quelques conseils pour me rendre à l'aéroport. Ils me conseille d'essayer d'attraper un taxi de grande taille. Il y a des taxis à coffre, et des monovolumes. Je dois essayer de repérer un monovolume libre et lui faire signe, Ca ne sert à rien d'appeler, ils ne viennent généralement pas quand c'est pour un vélo. Bon, je verrai ça plus tard, je repasserai quand Michel sera là. Je pars diner, et me ballade dans les rues. Le centre touristique est sûrement plus dans le sud, mais je n'ai pas le courage de redescendre et puis de remonter, je me contente donc de sillonner dans le rues de la nouvelle ville à la recherche d'un souvenir à rapporter à ma petite femme qui a pris soin de mes oiseaux et de Shelby pendant que je prenais du bon temps au soleil.
A 14h00, je n'y tiens plus, je dois encore aller jusque à l'aéroport, et je n'ai toujours pas de solution. Courrier express: il leur faut une adresse, taxi: difficile, vélo: dangereux... Je retourne au magasin. Michel n'est toujours pas là, normal; je papotte encore avec le vendeur qui me remet la caisse et me propose une dernière alternative: le train. Mais attention, la caisse est trop grande pour le train, je devrai la démonter ou la plier. J'opte donc pour cette solution et me met en route en direction de la gare. Je redescend les rues avec mon vélo dans la main gauche et la caisse traînée par la main droite. Mon vélo n'arrête pas de se renverser a cause du poid des sacoches, je décide donc de plier la caisse, et de la scotcher au vélo, ainsi j'aurai mes deux mains disponibles pour mon vélo. J'ai un peu l'air d'un clodo, mon pantalon est très sâle, et je suis très attaché à ma caisse en carton, ça doit être pour ça que les gens me dévisagent ainsi.
Sur la route vers la gare, je vois un taxi qui se parque. Ce n'est pas un monovolume, mais à tout hasard, je vais quand même lui demander. J'essaye de lui faire comprendre que je peux démonter tout le vélo, qu'on essaye et que si ça ne va pas, je retire tout... finalement, voyant que ça rentre presque, il décide de me conduire à l'aéroport. Le trajetme coutera assez cher, mais mieux vaut ça que de se faire accrocher par une voiture. J'arrive donc à l'aéroport vers 15h30. A 16h00, mon vélo était emballé et prêt à être expédié. Je n'avais plus qu'à attendre 19h00, l'ouverture des guichets d'enregistrement.
La fatigue m'a accompagné durant toute mon attente, et je ne pouvais absolument pas m'endormir, il aurait été trop facile pour quelqu'un de s'envoler avec mon chariot. Je ne pouvais pas aller à la toilette non plus. Le fait de voyage seul a parfois des inconvénients inimaginables :)
Finalement, à 19h15 j'étais dans les premier à enregistrer mes bagages, et à recevoir ma carte d'embarquement qu'une fois passé la doine, je me suis empressé de perdre dans les toilettes! Bien Damien, t'es le meilleur pour ce genre de choses ! Heureusement, j'ai retrouver mon papier avec le code de réservation, je suis donc ressorti, et je suis retourné au comptoir Vigin Express où ils m'on réimprimé le tiquet. J'avais peur pour le bagages, je n'avais pas la preuve qu'ils avaient été embarqués car les étiquettes étaient sur la carte perdue.
Le vol fut un peu stressant, peut-être parce que pour la première fois j'était placé juste derrière les ailes. J'avais l'impression que l'avion parfois allait s'arrêter net. Je n'ai pas trop aimé ce voyage, mais tout s'est passé normalement. A Zaventem, j'ai récupéré mes sacs assez vite, mais le vélo restait absent. J'ai eu le temps de m'imaginer toutes sortes de choses, mais finalement, un employé de l'aéroport me l'a apporté.
Ca y est, les vacances étaient finies.

1 commentaires:

Anonyme 6/16/2007 02:53:00 AM  

Bonjour!je prépare un séjour en espagne et j'ai prévu un réchaud esbit. Il paraitrait que ses combustibles soient interdits en cabine comme en soute d'avion mais je ne vois pas pourquoi et je n'arrive pas a avoir confirmation. Comment avez vous fait avec les votres? Merci!
artefight@hotmail.fr

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