Balade en Wallonie - Jour 1 - Hoegaarden / Hulsonniaux

>> lundi, septembre 22, 2008


J'ai quitté Hoegaarden lundi matin vers 7h30 en même temps que Valérie qui allait travailler. Les premiers kilomètres étaitent très banals car le paysage,et l'itinéraire étaient déjà connu. J'ai donc pris le Ravel qui devait me mener à Namur. Je l'ai déjà emprunté de nombreuses fois, mais je n'avais jamais dépassé Jodoigne. Le parcours est très calme. Quelques écoliers sur le chemin de l'école, quelques joggers et c'est tout. En quelques minutes, je suis à Jodoigne, et en moins de deux heures je suis à Namur.
Psychologiquement, c'est plutôt ici que commence mon voyage. Je ne suis jamais venu à vélo jusqu'ici,et je quitte la voie rectiligne et confinée du Ravel.
Je dois à présent un peu tirer mon plan pour rejoindre la suite du Ravel le long de la Meuse. Il y a des travaux sur le Ravel à Namur, et le MET s'est contenté de mettre des panneaux "Déviation Ravel" avec des flèches pointant dans les deux directions. Ils ne mentionnent pas pour quel Ravel s'appliquent les flèches (car il y en a plusieurs qui se croisent à Namur).
J'essaye donc de m'orienter et trouver mon chemin. A un moment je crois être sorti d'affaire et apprend in-extrémis que le canal que je m'apprête à suivre est la Sambre qui me mènerait à Charleroi et non la Meuse qui doit me m'amener à Dinant. Je repars donc en arrière à la recherche de la Meuse. Une demi heure plus tard, je retrouve mon chemin et peut enfin poursuivre mon trajet. J'ai perdu environ une bonne heure et fait 15 kilomètres inutiles.
La route vers Dinant est toute plate, ça roule bien et est presque tout le temps en site propre.
Le long de la Meuse, j'en profite pour manger un bout. Une boite de thon, du pain et des raisins secs. Je reprend la route très rapidement afin de ne pas perdre trop de temps.
C'est une fois arrivé à Dinant que le relief fait son apparition. Petit à petit, le dénivelé positif s'accumule. C'est encore relativement soft, les côtes ne sont pas trop longues, mais il y en a de plus en plus.
Je trouve un camping vers 17h30. Il est situé le long de la Lesse, le prix est démocratique (6 €) et l'emplacement semble très calme. J'y installe donc ma tente.


Vers 18h, je suis installé et peut aller en toute quiétude prendre une douche et profiter de ma soirée. Mon souper est très basique; un morceau de pain, un blanc de poulet et de la soupe.
Pendant mon repas, je m'aperçois que des trains de marchandises passent de l'autre côté de la Lesse. Ce coin tranquille n'est pas si calme qu'il n'y parait. Pour me consoller, quatre canards viennent me tenir compagnie pendant mon repas, et c'est de bon coeur que je leur donne quelques morceaux  de pain.         
Je passe le restant de la soirée avec les propriétaires du camping, on papote, je rédige rapidement le récit de la journée, je consulte l'itinéraire parcouru et me prépare pour demain. A ce que je vois, il va y avoir de plus en plus de dénivelé. D'après le gérant, ça va être dur jusque Gedinne, après ce sera plus calme jusque Bouillon.
J'ai aujourd'hui environ 25 kilomètres d'avance sur mon planning, si demain je dors à Bouillon, j'en aurai encore 13 d'avance.
Je vais me coucher vers 22h. La nuit est froide, mais mon sac de couchage est très efficace. Le nouveau matelas est beaucoup plus confortable que celui que j'avais en Espagne, et je passe une très bonne nuit, malgré les quelques trains qui passent.

L'album photo
L'itinéraire des deux premiers jours

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